Nos Chroniques
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Ni les funis de Valpo, ni La Moneda
En arrivant à Valparaiso, les déboires que nos amis Brandenberger connaissent avec leur camping-car de location sont devenus intenables. Outre la mauvaise qualité générale, les équipements défectueux et l'état de propreté douteux, le vol à Calama du câble d'alimentation électrique et d'une roue de secours, l'arrachage d'une fenêtre latérale dans un passage très étroit et une crevaison sur la Ruta 5 ont eu raison, à juste titre, de leur résistance morale. Il est décidé de rencontrer le loueur argentin à San Carlos de Bariloche pour faire le point et décider s'ils mettent prématurément fin à leur voyage ou si une possibilité de continuation avec un autre véhicule est envisageable. Nous devons relever le soutien efficace que l'Ambassade de Suisse nous apporte dans cette affaire. Mais le loueur de camping-car ne semble pas à la hauteur des engagements qu'il a pris avec nos amis.
Bref, bivouaquer à Valparaiso et à Santiago dans des conditions de sécurité aléatoires, il n'y a pas de camping dans ces deux villes, auraient été trop leur demander. Nous traversons ces deux villes sans nous y arrêter. Nous voyons en passant deux des vieux funiculaires célèbres de Valpo et nous ne passons même pas devant le Palacio de la Moneda (lieu de pélerinage pour Renaud depuis la destitution violente de Salvatore Allende de 1973).
Après avoir traversé la région très fertile qui entoure Santiago, avec des arbres fruitiers en fleurs et de la vigne prête à éclore, nous repartons à l'assaut de la Cordillère des Andes en remontant le Rio Biobio et en franchissant le Paso de Pino Hachado pour la Patagonie argentine.
Nous nous tenons les pouces pour que nos amis Brandenberger puissent continuer au-delà de San Carlos de Bariloche.
A suivre...
29.09.13
Should’ve been