Arrivé à Banjul le 3 août à trois heures du matin pour décharger et charger sa cargaison après une trentaine d'heures d'attente dans la baie, le Grande Cameroon s'adapte à  des procédures administratives et à un déroulement des opérations qui obéissent aux règles d'un autre monde. L'escale aura duré près de quarante heures, sans que nous puissions mettre le pied sur sol gambien. Nous aurions volontiers visité le marché aux poissons très animé qui se tient sur une plage où viennent et repartent une cinquantaines d'élégantes barques multicolores. Certaines d'entre elles assurent surchargées la liaison avec Barra, de l'autre côté de la baie.

Nous chargeons des containers vides qui seront notamment remplis au Brésil de maïs et de sucre. La Gambie, petit pays le long du fleuve éponyme, semble doté d'une économie pauvre et importer l'ensemble de ses produits manufacturés et une grande partie de son alimentation.

Départ trois jours plus tard pour la traversée de l'Atlantique. Rendez-vous sur un autre continent. A suivre...