Après avoir passé devant Montevideo en montant à Zarate et après avoir attendu 48 heures devant le port que le vent diminue et nous permette d'accoster, nous quittons le Grande Cameroon avec précipitation, comme des enfants sortant de l'école. Nous penserons plus tard aux 28 jours passés en mer et à notre charmant steward philippin et nous oublierons aussitôt l'attitude hautaine et irrespectueuse de l'équipage italien; mais nous n'oublierons pas la gentillesse de l'équipage philippin, matelots et officiers.

L'extraction du camping-car se déroule sans difficulté et l'entrée en Uruguay aussi. Nous nous employons sans attendre à installer sur le toit la seconde roue de secours et le coffre de dépannage, et à remettre le camping-car en ordre de route. Nous cherchons ensuite un premier endroit où passer la nuit. Ce sera un bivouac à Colonia del Sacramento.

Après quelques achats, nous nous rendrons sans attendre à Buenos Aires pour aller retrouver nos amis Brandenberger qui seront déjà arrivés. Nous devons voyager cinq mois ensemble et nous nous réjouissons de les revoir; d'autant plus que nous commencerons par une semaine dans la capitale de l'Argentine, mais aussi du tango. Et nous arrivons en plein pendant le Festival y Mundial de Tango.