Après 23 jours de mer, accoster à Zarate en ayant passé devant Montevideo, notre port de destination, que nous ne rejoindrons qu'au retour de Zarate, c'est mettre notre patience à rude épreuve; d'autant plus que nous n'arrivons pas à savoir pourquoi... Mais la remontée du Rio Parana de Las Palmas sur une trentaine de kilomètres, pour atteindre Zarate, offre un tel spectacle de marais, de petites maisons, de petits villages et parfois de villes devant lesquels croisent des cargos monstrueux que ça justifie le déplacement.

Bref, c'est une escale qui donne lieu à de gros transbordements et qui nécessite que nous déplacions notre véhicule en cale. Nous sommes stupéfaits par la quantité de voitures et de containers qui sont embarqués. Zarate est une grosse plateforme d'échange automobile entre l'Europe et l'Amérique du Sud. Fiat et Volkswagen y exportent notamment des modèles fabriqués en Europe et y importent des modèles fabriqués en Argentine comme, par exemple, le nouveau pick-up tout-terrain. Comme nous restons trois jours à quai, nous en profitons pour nous doter de quelques pesos argentins et pour effectuer quelques achats; ce qui nous facilitera les choses à notre arrivée à Buenos Aires par le ferry. Nous trouvons aussi un accès internet dans un restaurant; ce qui nous permet de lever notre courrier électronique (boîte pleine).

Les deux journées passées à Zarate nous ont fait découvrir une ville où la décontraction des gens, au volant ou dans la rue, est des plus agréables. Nos premiers exercices pratiques d'espagnol au magasin et au restaurant se passent bien. Le premier contact avec l'Amérique du Sud nous enchante.

A suivre...